Nationale
En lançant l'appel à projets « Fragiles et mobiles », la Fondation PSA Peugeot-Citroën et la Fondation Macif entendent soutenir les réponses novatrices et structurantes aux difficultés que peuvent rencontrer les plus fragiles dans leurs désirs de mobilité. Les deux fondations considèrent que la mobilité doit pouvoir rimer avec opportunité pour tous les publics et, en premier lieu, ceux qui sont déjà en situation de vulnérabilité.
  • Qu'entend-on par « publics fragiles » ?
44 % des plus de 75 ans déclarent une gêne pour se déplacer ; 28 % d'entre eux habitant dans les territoires les moins denses de notre pays ne sortent pas de chez eux pendant cinq jours d'affilée ; 80 % des personnes handicapées renoncent régulièrement à un déplacement.* Les publics fragiles face à la mobilité sont nombreux, en voici une brève typologie.

  • Les seniors
Dans les milieux peu denses où la voiture est souvent incontournable, les personnes âgées dépendent des autres ou de transports en commun souvent peu performants pour se déplacer. Des aidants sont en général contraints d'augmenter leur mobilité quotidienne pour assurer ces besoins, source d'une dépendance difficile à vivre.

  • Les personnes vivant avec un handicap physique
Les personnes dites « à mobilité réduite » sont particulièrement handicapées par des pratiques de déplacements souvent basées sur l'effort physique (marche, distances entre deux modes de transport, etc.) et les repères visuels. Rares sont les villes permettant une circulation indifférenciée. Il s'agit aussi « d'injecter » de l'humanité dans les transports pour faciliter la mobilité des personnes handicapées.

  • Les personnes en situation de vulnérabilité physique
La question de la vulnérabilité physique se pose également pour les personnes fragiles temporairement : les malades ou les convalescents, les femmes enceintes, peuvent éprouver de grandes difficultés à conduire, prendre un bus, affronter un hall de gare et une connexion, etc. Cette réflexion, menée par l'IVM (l'Institut de la Ville en Mouvement), rappelle combien mobilité et santé sont intimement liées.

  • Les personnes souffrant d'un handicap psychique
Le handicap physique n'est pas le seul motif qui conduise une personne à réduire ses déplacements et donc ses interactions avec autrui. Avoir des difficultés à lire un plan ou une grille d'horaires, ne pas pouvoir se repérer dans l'espace ou ne pas oser s'adresser à quelqu'un pour demander son chemin, craindre la foule en ville, ce sont là autant de freins pour l'utilisation des moyens de transport individuel ou les réseaux de transports publics.

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