La puissance des mutations conduit l'Europe à sortir du prêt-à-penser et réhabiliter l'économie sociale et solidaire (ESS), qu'elle a jusqu'ici traitée comme dérogatoire par rapport au marché ou à l'Etat Le caractère "atypique" de l'ESS en fait un vecteur d'innovation et de dynamisation essentiel pour la confiance dans notre économie européenne, le reflet d'un mouvement de société dont le pouls bat au rythme des transformations numériques, énergétiques ou démographiques.

Parmi les innombrables formes économiques hybrides, l'économie sociale et solidaire (ESS) compte plus de 14 millions de travailleurs dans l'Union européenne et couvre l'ensemble des Etats membres.

L'ESS est le gage d'une politique de pluralité économique, portée par les citoyens au service de leur horizon collectif.

Il ne saurait y avoir d'approfondissement de la démocratie politique sans démocratisation de la sphère économique : tel est le pari, pratique et théorique, de ce numéro de l'Option de Confrontations Europe.

Publié de façon bilingue, découpé en quatre parties ("repères et éclairages", "débats et positions d'acteurs", "perspectives anthropologiques", "en guise d'envoi"), ce numéro est le fruit d'un dialogue intense entre théoriciens et praticiens de l'économie sociale et solidaire. Avec les contributions de : Nicole Alix, Jean-Louis Bancel, Jean-Claude Barbier, Bernard Bazillon, Hervé Bompard-Eidelman, Philippe Chabasse, Jacques Defourny, Pascale Delille, Bruno Drevet, Hugues Feltesse, Benoît Hamon, Jean-Louis Laville, Alain Lipietz, Jacques-François Marchandise, Matthieu de Nanteuil, Marthe Nyssens, Nathalie Parent, Arielle Pieroni-Garcia, Claire Roumet, Bastien Sibille, Frédéric Sultan, Emmanuel Verny.

Option n°33 : Pour une économie de la confiance en Europe : la contribution de l'économie sociale et solidaire