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La transition écologique du BTP | portrait de l’association RAEDIVIVA
- Publié le 12 septembre 2023
- par Administration Cress paca
Le réemploi des matériaux dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, c’est tout un programme. On vous présente RAEDIVIVA, spécialisé sur le sujet, avec l’interview croisée de Tiphaine Guélou, directrice de l’association et d’Isabella Tallo, vice-présidente de la structure, architecte et directrice d'agence 3a architectes associés. Une série d’entretiens menés par Anne-Claire Bel, directrice des Compagnons Bâtisseurs Provence et vice-présidente déléguée en charge de la transition écologique au sein de la Chambre régionale.
AC.B : « Comment est née l’association ? »
R : « L’association a été créée en 2016 sous le nom de RAEDIFICARE. En 2021, les activités associatives et économiques sont séparées, pour conserver la neutralité nécessaire et pouvoir fédérer l’ensemble des acteurs du BTP en Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’association prend alors le nom de RAEDIVIVA et RAEDIFICARE SAS est créé : les deux structures juridiques sont totalement indépendantes. RAEDIVIVA bénéficie du soutien de l’ADEME et de la Région depuis mars 2022, et ce pour 3 ans. Elle a pour missions de promouvoir le réemploi des matériaux de construction dans le BTP en PACA et de structurer la filière. Pour ce faire, Raediviva met notamment en relation des acteurs de l’économie circulaire en lien avec le bâtiment et anime le réseau.»
AC.B : « Plus précisément quelles sont vos activités principales ? »
R : « Nous réalisons la promotion du réemploi des matériaux du bâtiment et des travaux publics en informant le grand public et surtout l’ensemble des acteurs de la chaine : les collectivités présentes dans la région PACA, les maitres d’œuvre architectes, urbanistes et bureaux d’études, les AMO, les entreprises du BTP, les promoteurs, les bailleurs sociaux, etc.
Notre ambition est également celle de contribuer à la formation et à la mise en réseau de ces acteurs du réemploi. Les opérations de réemploi en région sont encore assez peu nombreuses, nous souhaitons les présenter et faire connaitre les montages d’opération et les démarches nécessaire au déploiement de ce type de programmes ainsi que les différentes échelles concernées. En effet de la petite rénovation aux grandes opérations d’ensemble ou de requalification urbaine tout projet est potentiellement concerné !
Les formations que nous proposons sont coorganisées avec l’association EnvirobatBDM et sont plutôt destinées aux bureaux d’études, architectes, concepteurs, urbanistes voire maitres d’ouvrage. La première vise à former aux principes de base du réemploi, la deuxième est plus spécifique aux diagnostiques PEMD et la troisième permet d‘appréhender comment intégrer du réemploi à un projet. Les prochaines sessions auront lieu à partir de septembre.
Nous animons également un réseau d’acteurs du réemploi. Nous organisons des rencontres comme les petits déjeuners du réemploi (1/mois et dans 1 département différent à chaque fois), des ateliers de sensibilisation ou encore des groupes de travail thématiques. »
AC.B : « Il s’agit d’un projet ambitieux qui se veut une fois de plus amener à repenser autrement la construction et la rénovation. Comme il me plait de souvent le demander aux acteurs de la transition écologique, quels arguments pourriez-vous avancer pour convaincre les maîtres d’ouvrage les plus réfractaires à se lancer dans le réemploi ? »
R : « Tout d’abord, il s’agit d’un engagement personnel et d’un acte citoyen de vouloir préserver les ressources des générations futures quand on sait que le BTP est responsable de la production d’environs 250M de tonnes de déchets par an. Ensuite il y a un argument financier non négligeable quand on observe la vulnérabilité des circuits et l’augmentation du coût des matériaux. ».
AC.B : « Merci pour cet échange. J’en profite pour vous inviter à vous recenser sur CARTECO, la carte interactive de l’ESS sur les initiatives de la transition écologique et solidaire en matière de gestion de ressources et de déchets ».
R : « L’association a été créée en 2016 sous le nom de RAEDIFICARE. En 2021, les activités associatives et économiques sont séparées, pour conserver la neutralité nécessaire et pouvoir fédérer l’ensemble des acteurs du BTP en Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’association prend alors le nom de RAEDIVIVA et RAEDIFICARE SAS est créé : les deux structures juridiques sont totalement indépendantes. RAEDIVIVA bénéficie du soutien de l’ADEME et de la Région depuis mars 2022, et ce pour 3 ans. Elle a pour missions de promouvoir le réemploi des matériaux de construction dans le BTP en PACA et de structurer la filière. Pour ce faire, Raediviva met notamment en relation des acteurs de l’économie circulaire en lien avec le bâtiment et anime le réseau.»
AC.B : « Plus précisément quelles sont vos activités principales ? »
R : « Nous réalisons la promotion du réemploi des matériaux du bâtiment et des travaux publics en informant le grand public et surtout l’ensemble des acteurs de la chaine : les collectivités présentes dans la région PACA, les maitres d’œuvre architectes, urbanistes et bureaux d’études, les AMO, les entreprises du BTP, les promoteurs, les bailleurs sociaux, etc.
Notre ambition est également celle de contribuer à la formation et à la mise en réseau de ces acteurs du réemploi. Les opérations de réemploi en région sont encore assez peu nombreuses, nous souhaitons les présenter et faire connaitre les montages d’opération et les démarches nécessaire au déploiement de ce type de programmes ainsi que les différentes échelles concernées. En effet de la petite rénovation aux grandes opérations d’ensemble ou de requalification urbaine tout projet est potentiellement concerné !
Les formations que nous proposons sont coorganisées avec l’association EnvirobatBDM et sont plutôt destinées aux bureaux d’études, architectes, concepteurs, urbanistes voire maitres d’ouvrage. La première vise à former aux principes de base du réemploi, la deuxième est plus spécifique aux diagnostiques PEMD et la troisième permet d‘appréhender comment intégrer du réemploi à un projet. Les prochaines sessions auront lieu à partir de septembre.
Nous animons également un réseau d’acteurs du réemploi. Nous organisons des rencontres comme les petits déjeuners du réemploi (1/mois et dans 1 département différent à chaque fois), des ateliers de sensibilisation ou encore des groupes de travail thématiques. »
AC.B : « Il s’agit d’un projet ambitieux qui se veut une fois de plus amener à repenser autrement la construction et la rénovation. Comme il me plait de souvent le demander aux acteurs de la transition écologique, quels arguments pourriez-vous avancer pour convaincre les maîtres d’ouvrage les plus réfractaires à se lancer dans le réemploi ? »
R : « Tout d’abord, il s’agit d’un engagement personnel et d’un acte citoyen de vouloir préserver les ressources des générations futures quand on sait que le BTP est responsable de la production d’environs 250M de tonnes de déchets par an. Ensuite il y a un argument financier non négligeable quand on observe la vulnérabilité des circuits et l’augmentation du coût des matériaux. ».
AC.B : « Merci pour cet échange. J’en profite pour vous inviter à vous recenser sur CARTECO, la carte interactive de l’ESS sur les initiatives de la transition écologique et solidaire en matière de gestion de ressources et de déchets ».
