Rapport annuel 2020-2021 sur l'état du sexisme en France
Actualités égalité Femmes Hommes

Ce rapport présente le troisième état des lieux du sexisme en France, élaboré annuellement par le Haut Conseil à l’Egalité, depuis son inscription dans la loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et la citoyenneté.



Date de remise : 18 novembre 2021

Dans ce troisième état des lieux, le Haut Conseil à l’Egalité a investigué plus particulièrement deux domaines de la vie publique : l'émergence d'une parole inédite dans le sillage de #METOO et la place des femmes dans les organisations et les contenus de la presse écrite, afin d’identifier les manifestations de sexisme, d’examiner la tolérance sociale à leur égard et de faire des préconisations.

Sommaire

Synthèse 
Recommandations 
Introduction 

Section 1. UNE ANNÉE MARQUÉE PAR UNE PANDÉMIE MONDIALE ET L’ÉMERGENCE D’UNE PAROLE INÉDITE DANS LE SILLAGE DE #METOO 

I. La crise sanitaire : les femmes actrices mais invisibilisées dans la sphère publique et une occasion manquée de transformation des rôles sociaux dans la sphère privée 
A. Des actrices en première ligne mais reléguées au second plan
1. Femmes providentielles mais femmes invisibilisées : les premières de cordée 
2. Femmes providentielles mais femmes sous-payées : les premières de corvée 
B. Les menaces pour l’avenir 
1. Les risques pour l’emploi des femmes et des réponses porteuses d’inégalités 
2. Une occasion manquée de transformation des rôles sociaux de sexe dans la sphère privée 

II. Le sexisme en entreprise : une réalité de mieux en mieux perçue et dont la prévalence reste forte 
A. Des inégalités perçues comme très présentes
B. Des pratiques qui impactent fortement la confiance en soi des victimes et leur sentiment de compétence 
C. Des manifestations multiples du sexisme envers les femmes 
1. L’humour sexiste 
2. Les incivilités et discriminations au quotidien 
3. La remise en cause de leurs capacités managériales
4. La maternité et le temps partiel 
D. Un sexisme existant également envers les hommes 
E. Des politiques d’entreprise jugées insuffisantes 
F. Une grande différence de perception entre les femmes et les hommes 

III. La multiplication des dénonciations des violences sexistes et sexuelles dans le sillage de #MeToo : une déflagration dans tous les secteurs 
A. Stéréotypes et violences sexuelles dans le sport : l’exacerbation de la puissance virile
1. Les valeurs dites masculines aux sources du sexisme dans le monde du sport 
2. Un contexte propice aux violences sexistes et sexuelles 
3. Des dénonciations et des sanctions qui se multiplient aujourd’hui 
B. Un sexisme massif dans l’art : le mythe du génie créateur, une excuse à la culture du viol 
1. Les racines du sexisme dans les arts
2. L’importance des violences sexistes et sexuelles : la déflagration #MeToo 
3. Remise en cause de l’omerta et perspectives de changement 
C. L’enseignement supérieur, sol fertile d’expression du sexisme 
1. L’enseignement supérieur : un lieu de manifestations variées des violences sexistes et sexuelles 
2. Un changement de culture freiné par la peur du scandale dans les administrations de ces établissements : un grand écart entre le discours et le réel 
3. Lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans les institutions de l’enseignement supérieur : une sous-estimation générale et méconnaissance du phénomène malgré des initiatives 
D. Le mouvement #MeTooInceste : une onde de choc qui relance le débat autour de l’inceste 
1. Le hashtag sur les réseaux en réponse au livre de Camille Kouchner et la multiplication des témoignages 
2. L’inceste, une violence très répandue 
3. Une mobilisation nouvelle contre l’inceste 

Section 2. LA PLACE DES FEMMES DANS LES ORGANISATIONS ET LES CONTENUS DE LA PRESSE ÉCRITE : UNE ÉVOLUTION RÉELLE MAIS SOUVENT TRÈS INSUFFISANTE

I. La place des femmes dans les organisations : une sous-représentation et une relative absence des postes à responsabilité 
1. Des résultats très contrastés dans l’organisation globale des organismes de presse 
2. Des initiatives récentes et encore timides

II. La place des femmes dans les contenus et les représentations graphiques de la presse écrite : des avancées mais une forte marge de progrès 
1. La presse généraliste : des avancées timides, une presse toujours inégalitaire 
2. La presse féminine : des avancées laborieuses et des progrès disparates

III. Des leviers pour améliorer la place des femmes dans les organismes de presse écrite et dans leurs contenus : de l’incitation à des mesures plus contraignantes
A. Vers l’amélioration des outils et leviers existants pour promouvoir la place des femmes dans les organisations de presse écrite et leurs contenus 
1. Dans les organisations : une palette d’outils assez large mais insuffisamment ciblée 
2. Des initiatives encore balbutiantes sur les contenus
B. Changer de paradigme : une impérieuse nécessité de mettre en place des mesures contraignantes pour faire progresser la place des femmes dans la presse écrite 
1. Compter les femmes : de l’incitation à l’obligation 
2. Collecter et évaluer :
pour la création d’un « Observatoire de l’égalité dans la presse écrite » 
3. Une prise en compte de l’égalité dès la formation initiale

Annexes

Remerciements