UDES Agir pour l’emploi des personnes en situation de handicap dans l’ESS
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L’UDES (l’Union des Employeurs de l’Économie Sociale et Solidaire) a organisé le jeudi 7 mars 2019 à Paris, sous le haut patronage de la Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, une matinée d’échanges sur le thème « Agir pour l’emploi des personnes en situation de handicap dans l’économie sociale et solidaire ». Voici la synthèse des différents échanges et débats.
 

 
1. Accueillir le handicap grâce à une entreprise inclusive

Pour que les travailleur.se.s handicapé.es soient jugé.e.s en fonction de leurs compétences et puissent accéder à l’emploi, il faut que l’entreprise devienne plus inclusive avec des recruteur.se.s et des manager.se.s formé.es et aguerri.e.s à prendre en compte la singularité du handicap.

C’est encore loin d’être le cas. Selon un testing réalisé, 95% des CV mentionnant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) sont directement écartés.

Un exemple pour y remédier : à la Macif, une véritable politique de sensibilisation est déployée. Des formations sont mises en place pour les recruteur.se.s autour de la diversité, notamment sur la question du handicap. Les manager.se.s sont formé.e.s pour appréhender la gestion d’une équipe dans laquelle se trouverait une personne en situation de handicap.

 

2. Un accord pour muscler l’insertion du handicap dans l’économie sociale et solidaire

Au sein des entreprises, ils œuvrent au quotidien pour améliorer l’insertion des personnes en situation de handicap et veillent également à leur qualité de vie au travail. Syndicalistes ou encadrant, ces acteur.trice.s ont pu exposer des exemples de parcours réussis ou de pistes restant à défricher. Un point commun : tou.te.s s’accordent sur le fait que l’accord signé par l’UDES, le 9 janvier dernier, avec les branches professionnelles, permettra de mieux outiller les plus petites entreprises de l’ESS face au handicap.

Dans le secteur de l’ESS, il y a beaucoup de branches qui ont un taux assez représentatif de travailleur.se.s en situation de handicap, ce qui induit une certaine sensibilité à cette situation, mais bien sûr ce n’est pas le cas dans tous les secteurs.

3. Des solutions existent pour le maintien dans l’emploi

Face au risque de l’inaptitude au travail, la peur prend le pouvoir sur l’ensemble des acteur.trice.s de l’entreprise. S’il est détecté trop tard, le risque d’inaptitude peut rapidement conduire un.e salarié.e à l’exclusion du monde du travail. Des solutions existent pour faire barrage à cette fatalité :
 
  • Le signalement précoce des situations, tout comme les équipes de maintien dans l’emploi ;
  • Un accompagnement interdisciplinaire mis en place rapidement ;
  • Une mutualisation des bourses à l’emploi.
Pour aller plus loin :
   
Source et crédit photo : Udes.fr