"Le pire a été évité", "l'ESS à Bercy" ou encore "gouverner avec la société civile"... Voici les différentes réactions des acteurs et représentants de l'économie sociale et solidaire au lendemain des résultats des élections législatives 2024. 

Communiqué du Président du Mouvement associatif Régional

"Le pire a été évité, le plus compliqué reste à venir, le plus important reste à construire". Suite aux résultats des législatives 2024, le président du Mouvement associatif Sud Paca Yannick Gallien s'est exprimé par communiqué et engage son collectif à "organiser des séquences d’échanges, de discussions, de réflexions (...) pour faire revivre nos valeurs fondamentalement ancrées dans la citoyenneté, et outiller les consciences pour éviter la colonisation des idées par les réseaux sociaux et celles et ceux qui les utilisent à des fins d’influences".
 

L'appel au gouvernement de l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire

L'UDES, le syndicat représentatif des employeurs de l'ESS, a lancé un appel au "futur gouvernement à un changement de méthode et au consensus" en passant par la création "d’un ministère de l’Économie sociale et solidaire rattaché à Bercy". Aussi, l’UDES s’engage à poursuivre, sur la base de propositions concrètes, le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes.
 

Le positionnement d'ESS France

"Renforcer la société civile et l'ESS : une urgence démocratique". Tel est le titre du communiqué publié par ESS France au lendemain des éléctions législtatives du 7 juillet. La Chambre française de l'économie sociale et solidaire, présidée par Benoît Hamon, demande aux institutions "de mieux intégrer la société civile organisée" et permettre "des politiques publiques doit s’appuyer sur le potentiel des énergies citoyennes et sur les initiatives de l’ESS". Enfin, ESS France appelle "au maintien de l’ESS dans la composition du futur gouvernement, au sein du ministère de l’Économie et des Finances". 
 

Aussi, Benoît Hamon, Président d'ESS France a publié une Tribune dans le Huffington post qui appelle à gouverner avec la société civile pour sortir du blocage né de l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale : « Pour une Assemblée nationale émancipée grâce à une coopération inédite avec la société civile ».

Lire la tribune

L'édito du président du Labo de l'ESS

C'était l'un des grands témoins du Congrés ESS France du 12 juin dernier. Hugues Sibille, Président du Labo de l’ESS, était intervenu en amont de la table ronde « Pour une démocratie qui tient debout » en rendant hommage à Claude Alphandéry, le co-fondateur du Labo de l'ESS, décédé en mars 2024. Il a publié ce 11 juillet, un édito intitulé "Et maintenant ?" déclarant que "la société civile est apparue souvent plus mûre, plus responsable, plus proche des réalités de terrain que ne l’est la classe politique", tout en rappelant que "le Labo de l’ESS, à travers son axe de travail 'régénérer la vie démocratique' , contribuera à son niveau à la délibération et à la co-construction des politiques publiques".